Dimanche 18 avril 7 18 /04 /Avr 23:19

Le blog "Bonjour Maîtresse" n'est pas arrêté mais tourne seulement au ralenti.
Ce n'est pas par souci d'économie de crise ou de dégagement de dioxyde de carbone. Bien que pour la personne non passionnée par les fessées, en parler peut représenter de la pollution.

Pour le blog, je sais exactement ce qu'il lui faudrait pour redémarrer à un rythme régulier. Il lui faut du carburant.
Et chez moi il n'y a plus de pétrole mais non plus d'idées. Même que le temps manque, j'en trouverai certainement toujours un peu pour alimenter un blog.

Par carburant, j'entends de la matière à vous faire partager. Des expériences fessières réelles à vous raconter qui impliqueraient de nouvelles idées.
Lors de la création du blog, la première chose était de communiquer sur la séance fessée que je me préparais à subir.
Et comme j'avais eu de nombreuses autres séances auparavant où mes fesses ont été dénudées pour connaître les impacts de baguettes et autres instruments similaires, le pétrole ne manquait pas.

L'intention de ce blog était bien de partager mon ressenti comme récepteur de fessées. La préparation, la prise de rendez-vous, l'excitation de cette ambiance de futur fessé, la crainte d'avoir mal, l'appréhension qui augmente jusqu'au moment où je sonne chez la Maîtresse, le point de non-retour où la Maîtresse me fait entrer dans son lieu de châtiment, le sentiment que je ne peux plus changer le cours des choses, les fessées que j'espérais souvent sévères (pendant la préparation) et parfois étaient sévères, le soulagement final quand je comprenais sans aucun doute qu'elle n'allait plus m'appliquer de punition.

Le carburant coulait bien du fait que les séances fessées étaient prévues pour faire mal, pour satisfaire mon fantasme de fessées par l'idée de punition suite à un mauvais comportement. Et punir par des fessées doit forcément être sévère, doit être douloureux autrement ce n'est pas une punition.
J'ai aussi connu quelques séances où la maîtresse de théâtre n'osait pas fouetter, trouvait dommage de me faire mal et envisageait son rôle uniquement comme aide à une éjaculation. Ces séances ne sont évidemment pas restées comme des exemples à reproduire.
Bien sûr, je ne le nie pas, il est très excitant, sur le moment, de se branler avec une baguette appliquée pas trop sévèrement sur les fesses par une Maîtresse sexy.
A ce propos, je trouvais même désagréable quand la branlade était terminée et que la baguette continuait à fustiger.
Quelqu'un a-t-il déjà expérimenté une sévère fessée juste après une éjaculation? En tout cas chez moi c'est pratiquement les seuls moments où je n'ai plus du tout envie de fessées.

 

fesses_punies.jpg

 

la baguette pour les grandes bêtises

 

Mon expérience m'a montré qu'une bonne Maîtresse ne pratique pas la copulation ni se prête à recevoir une fessée. Une sévère Fesseuse est autoritaire, n'a pas de tendances soumises, ne montre pas de pitié si le soumis souffre comme convenu. Bref, elle assume d'appliquer sévèrement des instruments qui font mal sur des fesses sans défenses et sans possibilité de se dérober aux châtiments prévus. C'est elle qui dirige la séance, fait mal où ça fait mal et décide à quel moment les fessées cesseront. Ceci évidemment dans les limites définies auparavant avec le fessé.

Vous l'aurez compris, dans mon fonctionnement, la fessée érotique n'intervient pas. Il faut aussi dire qu'aucune de mes partenaires en amour ne pratiquait cette activité avec ses fesses (du moins à ma connaissance) ou avec les miennes. Et pourtant je serais ouvert à pratiquer la fessée érotique dans les jeux amoureux.
Dans mon cas la fessée est uniquement punitive. C'est un jeu de rôle cérébral avec un instant intensément physique et douloureux.

Donc les meilleurs souvenirs restent bien lorsque la Maîtresse me fessait pour faire mal, que je le lui montrais par des "ahh", par mes fesses qui ne pouvaient s'empêcher de se tortiller ou par d'autres expressions montrant que c'était pénible ce que la Fesseuse m'infligeait. Il y a un sentiment d'impuissance qui me faisait regretter parfois d'être là en train de subir les assauts de baguettes. Il y avait parfois presque de la panique en pensant comment j'arriverai à supporter cette sévérité. Puis après un temps qui me paraissait d'autant plus long que la Maîtresse était sévère, venait le soulagement, proportionnel à la sévérité, d'être enfin en fin de séance.
Puis quelques heures ou jours par après, les envies passionnantes de fessées encore plus sévères reprenaient.

Pourquoi pratiquer cette notion de faute ou mauvais comportement impliquant une sévère punition par fessées?
Cela doit venir de mes premières années d'école où une maîtresse plutôt sévère, corrigeait plusieurs fois par année des camarades avec des verges ou une baguette. Des mères utilisaient aussi ces instruments pour tenter de mâter leurs garçons. Cela se passait toujours de la même façon: suite à une faute grave ou un mauvais comportement, l'instrument détesté s'acharnait douloureusement sur des fesses dénudées.

Bien que non dangereuse (si pratiquée avec précaution), la fessée peut faire vraiment mal. Aucune Fesseuse que j'ai connue, n'utilisait directement ses mains mais des amplificateurs de sévérité comme des baguettes, verges, cannes, martinets. Comme la plupart, je n'aime pas avoir mal. Mais pour le domaine unique des fessées, je pense bien être masochiste. Et par conséquent j'attends de la Maîtresse qu'elle me corrige en fessant avec une certaine dose de sadisme. Faut bien appeler ces comportements par leur nom! Comme un chat et une queue dans une activité sexuelle plus classique. D'ailleurs j'espère que la Maîtresse a eu du plaisir à jouer son rôle comme j'ai apprécié sa sévérité.
Il est même arrivé à quelques occasions que la Maîtresse m'avouait être excitée et voulait que je la pénètre. Ce n'était pas des Maîtresses sévères mais leurs chattes demandeuses m'ont fait oublier les trop gentilles fessées.

Pour qu'une séance fessées soit une réussite, à mon avis, il faut donc un motif de punition (même fictif), une Maîtresse qui ose faire mal avec des instruments à potentiel douloureux, un cadre qui colle le mieux à la réalité que j'imagine (craintes de la punition, grande sévérité, obligation de subir même si cela m'est insupportable, expérience de la Maîtresse pour corriger sans blesser, capacité de la Dominatice de continuer à fesser sévèrement comme si cette punition était nécessaire pour améliorer un comportement). Ce jeu de faites-moi peur, faites-moi mal, je ne le conçois évidemment qu'entre adultes consentants. Avec, comme je l'ai déjà dit, une dose certaine de masochisme fessier et d'une certaine dose de sadisme respectueux des désirs que j'émets avant la séance.

 

verges_actives.jpg

 

les verges en action


Jusqu'à ces derniers mois, tout allait relativement bien. Quelques bonnes et sévères séances vécues depuis la création du blog, des idées de fessées en fiction, bref un monde où le fait d'écrire des articles s'insérait naturellement. Malheureusement il y a eu quelques rendez-vous qui ont dû être annulés sans volonté de ma part ni de la Maîtresse. Il y a aussi des occasions discrètes de sentir à nouveau de sévères baguettes sur mes fesses dénudées qui ne se présentent pas.
Sur la durée, cela a provoqué une panne presque sèche. D'où le moteur qui tourne au ralenti et même s'arrête de nombreuses semaines.

Mais je peux vous assurer que, comme indiqué dans le titre, l'arrivée du printemps avec la montée de la sève dans les baguettes ou les verges en puissance, me tourmente l'esprit. J'imagine avec impatience le moment où ma Maîtresse préférée, qui a la capacité et l'expérience pour me corriger les fesses comme je le conçois, m'appliquera avec détermination une correction qui devrait me réconcilier avec ces tiges que je vois un peu partout me narguer dans cette nature qui redémarre.


Je peux me représenter facilement la crainte d'avoir mal en allant chez ma Tourmenteuse, les bruits caractéristiques des instruments qui fendent l'air, les douleurs intenses qui accaparent mes fesses nues, ce besoin-réflex de tortiller mon derrière tracassé. Puis les coups suivants, la situation devenant insupportable, l'interdiction d'éviter le feu d'artifice, la détermination de la Fesseuse à me faire souffrir comme je le lui ai demandé dans la préparation, les liens qui m'empêchent de tortiller les fesses comme le demandent les assauts des baguettes, la résignation forcée et tout sauf volontaire (sur le moment) de devoir supporter l'insupportable, le temps qui ne passe pas, les fesses qui m'envoient des signaux de douleur toujours plus intenses, mes suppliques à la Maîtresse qui n'en tient pas compte, le sentiment d'avoir gaffé en honorant le rendez-vous car la correction est trop sévère, les changements de position (petite pause) mais avec l'assurance d'une suite tout aussi impitoyable, l'attente désespérée de la fin des tourments, les espoirs de clémences, les fesses qui dégustent toujours, la Dominatrice infatigable (car supportable pour elle), la crainte énorme de la Maîtresse qui cherche à satisfaire mon besoin de sévères fessées en condition réelle, le dernier coup que je n'apprécie pas assez car j'ai peur qu'elle recommence. Puis, le plus espéré, la conscience que la correction est terminée. Ouf!! 
La Maîtresse n'est plus sévère, elle est agréable, elle ne s'excuse pas de m'avoir fait mal mais me demande si j'ai apprécié, si je m'attendais à une telle sévérité. Je lui dis que ses fessées étaient très sévères, souvent insupportables. Je la remercie de m'avoir puni aussi intensément, de n'avoir pas diminué l'intensité des fessées quand elle remarquait que j'aurais apprécié de la clémence. Elle me répond qu'elle a cherché à me faire plaisir et qu'elle peut encore être plus dure et intransigeante.
Je la quitte un peu désorienté, me retrouve dans la rue parmi tous les gens normaux avec des idées normales, qui ne pensent pas aux fessées. Des personnes qui ne se doutent pas que sous le relativement fin tissu de mon pantalon se trouvent des fesses qui ont souffert, qui souffrent encore, qui ont été punies aux verges-fouets-cannes, qui sont meurtries, extrêmement colorées, striées, douloureuses, qui donnent envie de gratter.

Eh JeanBer!  Faut pas rêver, une séance fessée n'est pas envisageable dans le court terme!


Mais alors que faire pour calmer les envies que le printemps rend plus vivaces?
Une idée comme une autre qui a déjà fonctionné, c'est que la saison en cours apporte aussi d'autres possibilités que des baguettes fraiches. Bien sûr les orties!

Pour celles et ceux qui connaissent, c'est bien plus efficace qu'une fessée administrée soi-même. Cette dernière est à sévérité auto-régulée. Cette auto-flagellation est intéressante pour tester des baguettes qui sont destinées à être utilisée par une sévère Maîtresse. Mais pour ressentir la vraie sensation des verges c'est de l'amusement.
Par contre les orties ont un petit effet retard qu'on ne peut plus arrêter. Elle peuvent être appliquées, si pas de problèmes d'allergie, sur les fesses, cuisses, mollets et bien sûr dans la fente sans oublier le sexe. Elles brûlent un moment intensément, les morsures des petites seringues acidifiées peuvent provoquer des tremblements incontrôlés et cela se calme très lentement. Tout le quartier où loge le joystick est en feu comme tourmenté par des myriades de fourmis. Et plusieurs jours peuvent être nécessaires pour oublier que l'on s'est infligé une sévère correction.

On satisfait son envie de fessées comme on peut!


Eh bien voilà, je vous souhaite beaucoup de bonnes fessées et à une prochaine fois.
JeanBer

 
PS: je suis souvent étonné comment les 2 mois en moi cohabitent. Il y a celui visible de l'extérieur qui n'affiche aucun signe de son intérêt pour les fessées et le 2ème moi qui pense fessées, visionne des fessées, s'organise des fessées virtuelles et réelles. Très peu de personnes connaissent, même de vue, mes 2 mois. Ces exceptions sont évidemment les Maîtresses, qui accueillent mon 2ème moi, le corrigent par des fessées, puis après m'avoir fait passer temporairement l'envie de verges et baguettes, disent au-revoir à mes deux mois. Le lieu de correction d'une Dominatrice est vraiment un endroit où le premier moi sonne à la porte, le 2ème moi se retrouve les fesses nues en punition puis le 1er moi ressort de ce lieu de châtiment pour se retrouver parmi les gens normaux dans la rue. Un des gros inconvénients de ce système est que les 2 mois partagent les mêmes fesses et que le 1er moi doit faire très attention pour ne pas révéler les traces laissées par la sévère correction reçue par le 2ème moi.


Par JeanBer - Publié dans : Au jour le jour
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